Nouveaux tirs de barrage des députés contre les zones à faibles émissions
La commission spéciale de l’Assemblée nationale chargée d'examiner le projet de loi de "simplification de la vie économique" a voté ce 26 mars la suppression pure et simple des "zones à faibles émissions mobilité" (ZFE-m), alors que la veille, des députés avaient présenté à la presse une proposition de loi transpartisane visant à instaurer un moratoire de cinq ans pour leur mise en œuvre. Censées apporter une réponse à la pollution de l'air, les ZFE-m se sont heurtées jusqu'à présent à une mise en place chaotique dans les agglomérations concernées et ont ravivé le spectre d'une "bombe sociale" à désamorcer. Mais les enjeux de santé publique demeurent et leur abrogation pure et simple ferait encourir à la France des risques de sanctions au niveau européen alors que les normes de qualité de l'air ont encore été durcies.