Transparence, authenticité… Est-ce opportun de vouloir tout dire ?
Voilà deux mots qui sont presque devenus des mantras : transparence et authenticité. Dans la reconquête de la crédibilité de la parole publique, on nous rappelle que le citoyen attend de nous que tout soit clair, limpide, sincère, « vrai ». Et c’est valable en interne comme en externe, la frontière entre les deux n’existant presque plus dans certains cas. Mais cette injonction à la transparence totale et à l’authenticité absolue ne finit-elle pas par devenir… paradoxale ?